Partie écrite de l'épreuve : culture plastique et artistique
Durée : 3 heures 30La première partie est traitée par tous les candidats, la seconde partie propose un choix.
Sujet A : commentaire critique d'un document sur l'art
Le candidat rédige un commentaire critique d'une à deux pages à partir d'un document (textuel, visuel ou combinant les deux aspects) relatif à l'art et accompagné d'une consigne reliée plus particulièrement aux questionnements artistiques transversaux du programme. Mobilisant ses connaissances et compétences comme ses expériences sensibles, le candidat développe un propos personnel, argumenté et étayé afin d'attester d'un recul critique.Sujet B : note d'intention pour un projet d'exposition
À partir d'une consigne, reliée aux questionnements du programme portant sur les domaines de la présentation des pratiques, des productions plastiques et de la réception du fait artistique, le candidat choisit une œuvre parmi le corpus de la première partie de l'épreuve. Mobilisant ses connaissances et compétences comme ses expériences sensibles, il présente ses intentions pour l'exposition de cette œuvre et justifie les modalités envisagées. La rédaction, d'une à deux pages, est obligatoirement accompagnée de quelques schémas et croquis.Barème et notationCette partie de l'épreuve est notée sur 20 points répartis comme suit : - la première partie est notée sur 12 points ;- la deuxième partie est notée sur 8 points.Partie orale de l'épreuve : pratique et culture plastiques
Durée : 30 minutesPremière partie : 10 minutes maximumDeuxième partie : le temps restantTemps de préparation : 10 minutesLe candidat utilise le temps de préparation pour disposer dans la salle d'examen, sans commentaires d'accompagnement, les éléments de son projet (réalisations plastiques et dossier). Il dédie, éventuellement, une partie de ce temps à la diffusion de captations de quelques réalisations ne pouvant être transportées dans les conditions prévues ou d'extraits de productions strictement numériques ou vidéographiques. Un document de synthèse et le carnet de travail du candidat sont transmis au jury au plus tard quinze jours avant l'épreuve. Ils sont visés par le professeur de la classe et le chef d'établissement.Le dossier documente le projet. Il comprend des éléments permettant de l'appréhender dans sa globalité comme dans sa dynamique. Par exemple : sélection d'esquisses, de réalisations préparatoires, de photographies pouvant restituer une vue d'ensemble, de traces des évolutions ou des orientations prises ; documents ou échantillons témoignant de certaines caractéristiques plastiques ou des processus de travail ; captations de mises en œuvre ou des monstrations qui, notamment, ne peuvent être apportées le jour de l'épreuve, etc. La forme et les données du dossier sont libres, dans la limite raisonnable de pouvoir être rassemblées et transportées dans un format du type « raisin » et de 5 cm d'épaisseur.
Le carnet de travail est un objet personnel qui témoigne de la diversité des projets et démarches, des réalisations abouties, inachevées ou en cours, des expériences, des rencontres et des références ayant pu jalonner l'ensemble de l'année de terminale et que l'élève à décider de retenir ou de valoriser. La forme et les données matérielles du carnet de travail sont libres.
Un document de synthèse, rédigé par le professeur, décrit sommairement en une page, les grandes étapes du travail de la classe et atteste de l'authenticité du projet présenté par le candidat.
- études de cas au choix du professeur à partir des Méta-matics de Jean Tinguely (1925-1991), des Wall drawings de Sol LeWitt (1928-2007), des dessins assistés par ordinateurs de Vera Molnár (1924-).
↪ Mise en scène de l'image :- Carmontelle, Louis Carrogis dit (1717-1806), Les Quatre Saisons, 1798, transparent long de 42 mètres, aquarelle, gouache et encre de Chine sur 119 feuilles de papier doublé de soie. Sceaux, musée du Domaine départemental ;
- Barbara Kruger (1945-), Untitled (Sans titre), 1994-95, dimensions variables, installation de sérigraphies photographiques sur papier. Cologne, museum Ludwig, collection Ludwig ;
- William Kentridge (1955-), More Sweetly Play the Dance (Jouer la danse plus doucement), 2015, dimensions variables, installation vidéo 8 canaux haute définition, 15 min, avec 4 porte-voix. Ottawa, musée des beaux-arts du Canada.
↪ Du projet à la réalisation d'une œuvre monumentale :- Claude Monet (1840-1926), Cycle des Nymphéas du musée de l'Orangerie, entre 1897 et 1926, huile sur toile, H. : 1,97 m, L. : environ 100 m linéaire, surface environ 200 m2. Paris, musée de l'Orangerie ;
- Sophie Taeuber-Arp (1889-1943) en association avec Jean Arp (1886-1966) et Théo van Doesburg (1883-1931), L'Aubette, entre 1926-1928, restructuration, aménagement et décors de divers espaces. Strasbourg, Place Kléber ;
- Huang Yong Ping (1954-2019), Serpent d'océan, 2012, aluminium, sculpture monumentale, L. : 128 m, H. : 3 m, création pérenne dans le cadre du parcours Estuaire. Saint-Brevin-les-Pins, Pointe de Mindin, Loire-Atlantique.